LE MOULIN DU BOIS

Un parchemin daté de 1597 fait état de « deux moulins à Charbonnières », mais même si c’est vraisemblable, on n’a pas la certitude absolue que le moulin du Bois en fasse partie.

Par contre, au XVIIè siècle, le moulin du Bois est bien répertorié comme étant la propriété du seigneur de Charbonnières, la famille Descrivieux. Cette famille ayant accumulé des dettes importantes, la dernière du nom Françoise Descrivieux, fait don en 1678 aux Sœurs carmélites de tous ses biens, à charge pour ces dernières de rembourser toutes les dettes familiales et de l’héberger, elle et sa servante, leurs vies durant. C’est ainsi que le « moulin de la maison » (c’était son nom à l’époque après avoir eu plusieurs appellations comme « moulin du Haut », « moulin du Pont ») devient la propriété des Sœurs Carmélites de Mâcon, des baux étant signé successivement avec différents meuniers. 

A la révolution, le moulin est vendu comme bien national à Benoit Maiziat, marchand à Mâcon puis à François Mortel de Charbonnières qui le vend en 1802 à Jean Guichard de Clessé ; plusieurs meuniers se succèdent et dans les années 1890 le moulin du Bois rentre dans la famille Renoud-Grappin ; après l’arrêt de l’activité du moulin au milieu du XXè siècle, Georges Renoud-Grappin se spécialise dans l’achat et la vente de matériaux anciens, activité poursuivie en 2008 par la famille de Rambuteau qui rachète le domaine.

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